Besoins Humanitaire
Rapport d’évaluation dans les 76 villages du département de Dimbokro
Contexte Justification:
Les crises militaro-politiques successives en Côte d’Ivoire ont eu un impact environnemental et sanitaire négatifs.
Ainsi, la destruction ou le manque d’entretien des ouvrages de voirie se traduit par les difficultés du maintien des normes d’assainissement et des mesures d’hygiène publique. Ainsi, seulement 35% des ménages ont accès à un assainissement adéquat. D’où la dégradation des conditions des vies des populations tant urbaines que rurales.
Le département de Dimbokro dans la région du N’ZI-COMOE compte 76 villages pour plus de 81 000 habitants. Quand la ville de Dimbokro compte 11 quartiers.
Au plan sanitaire, les conséquences se traduisent par l’augmentation des risques de maladies liées à un environnement malsain, source de plusieurs maux tels que le paludisme et la diarrhée qui sont les premières raisons de consultation et d’hospitalisation à Dimbokro.
Comme partout en Côte d’ivoire, on enregistre 44,87% de cas morbides. Chaque année, à Dimbokro 565 personnes sont reçus en consultations pour des maladies diarrhéiques (notamment de choléra) et 2 377 pour paludisme.
Les maladies diarrhéiques sont imputables à de l’eau contaminée, à l’inadéquation des infrastructures sanitaires, à l’insuffisance du réseau d’adduction d’eau et du niveau d’hygiène.
Un manque d’accès à l’eau potable qui s’est manifestée dans plusieurs localités depuis le début de l’année 2006 sous la forme de fièvre typhoïde et diarrhée parmi les populations vulnérables particulièrement chez les enfants.
La question de l’hygiène publique et l’accès à l’eau potable est très importante dans le développement harmonieux d’un peuple. Il apparaît clairement que l’amélioration de l’accès à des systèmes d’assainissement adéquat, à l’information et à l’éducation pourrait permettre de réduire les taux de morbidité et de mortalité liés à ses fléaux chez les populations affectées.
La fermeture d’UTEXI, seule usine pourvoyeuse d’emplois de la ville a fortement contribué à la déstructuration des nombreux ménages tributaires.
C’est dans ce contexte que la crise postélectorale du 28 novembre 2010 va provoquer le déplacement massif de 238 000 personnes déplacée internes (PDI), (selon le rapport du bulletin d’information de mars-avril 2011 d’OCHA) dont 7721 pour le département de Dimbokro. Ces PDI, issues pour la plupart des zones du sud et de l’ouest vont être reçues par des familles d’accueil (FA) dans les villages et les quartiers de la ville de Dimbokro. Cette situation va contribuer à accroître la précarisation et la détérioration des conditions d’hygiène des familles d’accueil ainsi devenues très vulnérables.
Dans le souci de permettre les populations du département de DIMBOKRO avoir accès à de l’eau potable, ONG Le Beau Monde (LBM) a fait une mission d’évaluation du Lundi 05 novembre 2012 au vendredi 04 janvier 2013 dans les 76 villages du département de DIMBOKRO.
Pendant la période de la mission nous avons échangé avec les chefs du village, les responsable des femmes et jeunes des villages visités. Au sorti de nos rencontres il est important d’avouer que ces responsables ne sont pas informé du programme de gratuité de réparation et réhabilitation des pompes hydrauliques villageoises par l’Etat de côte d’ivoire. Par conséquence toutes les pompes sont en panne car les agents de SODECI dans les zones ne visitent pas ces pompes, même quand c’est visité c’est de démonter les pièces et non les réparer (propos des responsables). Il est important d’agir maintenant car nous sommes en période de saison sèche. L’Etat a fait de nouveau forage dans certains villages mais pas encore réhabilité. Le constat fais, il n’y a pas de l’eau dans les écoles primaires qui sont dans les villages donc les élèves et instituteurs font des milliers de mètres pour s’approvisionner en eau.
C’est donc pour apporter une réponse adéquate à l’urgence que l’ONG LE BEAU MONDE, propose un projet.
Objectif général
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Objectif spécifiques
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Activités
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Résultats attendus
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Indicateurs
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Contribution à la gestion durable d’un environnement sain
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Améliorer l’accès à l’eau potable
Réduire les risques de maladies diarrhéiques et du paludisme
Maintenir durablement un environnement sain
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- Traitement des points d’eau.
- Réhabilitation et réparation des pompes existantes.
- Balayage des grandes voies et places publiques.
- Construction des puits et des pompes à motricité humaine.
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Les points d’eaux ont été traités.
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Nombres de point d’eaux traités.
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Les pompes ont été réhabilitées réparées.
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Nombres de pompes réhabilitées
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Des grandes voies et places publique de la zone ciblée ont été balayées.
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Rapport d’activités
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Des puits à margelles et les pompes à motricité humaine ont été construits.
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Nombres de puits à margelles et pompes à motricité humaine construits
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- Sensibilisation aux bonnes pratiques d’hygiène.
- Distribution de moustiquaires imprégnées dans les ménages.
- Destruction et pulvérisation des sites infectés de moustiques.
- Installation des poubelles à des endroits stratégies
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ü Des populations sont sensibilisées aux bonnes pratiques d’hygiènes.
ü Des moustiquaires imprégnées ont été distribuées aux ménages bénéficiaires.
ü Des sites infectés de moustique ont été détruits et désinfecté.
ü Des poubelles sont installées.
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Nombres de bénéficiaires
Nombres des moustiquaires distribuées aux ménages bénéficiaires
Nombres des sites infectés de moustiques détruits et désinfectés
Nombres des poubelles installées
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- Formation des comités d’hygiène.
- Education des bénéficiaires au maintien d’un environnement sain.
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Des comités d’hygiènes sont formés et outillés
Les populations sont éduquées au maintien d’un environnement sain
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Nombre de personnes formées et outillées
Nombres des bénéficiaires
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